La guerre civile dite des 80
- 3 minutes de lecture - 452 mots- Bonjour mes petits visionneurs en direct et en live, bienvenue, sur votre chaine top1 depuis déjà 3 mois. Aujourd’hui, nous recevons une jeune du mouvement “laissez nous une chance”. Bonjour, Marie, première question : qu’est-ce que cela fait d’être militant comme votre père et votre grand-mère ?
-
On s’éloigne de mon sujet. La réponse est la même que pour vous dont le père et 2 grands parents étaient youtubeurs. Difficile de réussir dans ce genre de métier sans aide.
-
Euh, mais on ne parle pas de moi. C’est la règle, surtout dans les milieux artistiques. Il est difficile de rivaliser avec l’enfant de deux mannequins pour des photos. La génétique est imparable.
-
Et c’est un problème aussi dans le cinéma où le talent ne se limite pas à la beauté. C’est un comble pour une époque où l’on clame partout que l’origine n’a pas d’importance. On a des familles d’acteurs, de politiciens, d’industriel, de médecins…. C’est insupportable.
-
Ce sont les meilleurs, c’est normal. Ils ont fait les bonnes études pour également.
-
Bonnes études trouvés par Papa et Maman, avec l’usage de leurs réseaux pour débuter. On vient d’élire le petit fils d’un président qui est aussi fils de président ! On est revenu aux dynasties ! A l’origine, les rois étaient aussi élus.
-
Mais la première ministre n’est pas d’une famille politique.
-
Mais enfin, son mari est l’ancien président !
-
Condamnez-vous les violences des activistes que l’on appelle les têtes non-grises ?
-
Oui et non.
-
Comment cela ?
-
Il ne peut y avoir de justice sans force pour l’appliquer. Son usage n’est légitime que proportionné, car la violence est la seule réponse possible à la violence. C’est ce que l’on voit de la réaction policière. Les armes vomitives n’ont pas d’effets aussi temporaires que le clame le gouvernement. Certains sont en urgence vitale par déshydratation.
-
Le gouvernement parle de pathologies préexistantes.
-
Bien sur ! Ils ne reconnaitront jamais l’inverse. Les rayons à micro-onde incapacitant brûlent aussi les yeux. Les canons à son laissent des acouphènes définitifs.
-
Qu’elle est le problème que vous dénoncez ?
-
L’âge moyen aux parlements est de 110 ans, notre jeune président a tout juste 90 ans.
-
L’espérance de vie augmente, c’est l’ordre naturel des choses.
-
Mais nous sommes devenus presque immortels : quand est-ce que les moins de 80 ans auront des postes de pouvoir ? On le promet depuis 20 ans ! Et rien ne change !
-
Et que demandez vous ?
-
Je propose à toute votre communauté de descendre dans la rue ce soir, et de ne rentrer chez eux que le jour où des quotas d’âge seront fixés dans les lieux de pouvoir. Rejoignez-moi ! Faites vous entendre ! Exigeons nos droits, tous ensemble !